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Compte rendu Rassemblement 27 novembre
Le dimanche 27 novembre la rencontre “Solidaire face à la tyrannie” réunit les parisiens à port-royale. En écho avec l'élan révolutionnaire d'Iran, ce rassemblement avait pour objectif de souligner le rôle néfaste du régime d’Iran et son agissement dans la région ainsi que son implication criminelle dans la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine. La foule, majoritairement constituée d’iraniens comptait des syriennes, des afghans, et des ukrainiens, sans oublier les francais, tous debout et solidaire pour dénoncer les tyrans. Les dictateurs savent se parler et n’hésitent pas à s'entraider, il est temps que les victimes fassent de même.
Ont succédé sur la scène, les intervenant de chaque pays convié et entre musique et poésie, il a été entendu l'hymne national des pays et des slogans ont été scandés.
La rencontre a pris fin par le discours de Sepideh Farsi cinéaste et membre du collectif Neda d’Iran. Les participants ont ensuite rejoint la marche organisée par le collectif Homa qui s’est terminé au Panthéon.
Intervention de Sepideh Farsi membre de l'association Neda d'Iran
Je voudrais tout d’abord vous parler du Kurdistan où un massacre est en cours en ce moment-même. Plusieurs villes kurdes dont Mahabad, Javanroud, Boukan et Piranshahr sont encerclées par l’armée et sous l’état de siège, avec pénurie de médicaments et de nourriture et il y a une situation d’urgence humanitaire absolue.
Nous sommes là aujourd’hui pour dire et redire le nom d’une femme.
Une jeune femme qui est devenue le symbole d’une lutte, le nom de code d’une révolution : Mahsa Jina Amini
Nous sommes là pour parler des peuples remparts face à la tyrannie.
Nous sommes là pour parler des tyrans qui se pensent invincibles mais qui tremblent à l’idée du moindre soulèvement, de la moindre brise de liberté, des tyrans dont l’existence ne tient qu’à un cheveu
En Iran, les femmes se sont levées les premières et le pays entier a suivi
Aujourd’hui, les iraniens se battent main dans la main, Kurdes, Fars, Baloutchs, femmes et hommes, ensemble, face à un régime qui mange ses propres enfants, qui leur tire dessus à bout portant.
En Ukraine, le peuple ukrainien dérange Poutine par son existence même.
Les syriens, veulent renverser leur tyran depuis 2010 et le monde les a laissé choir face à ce monstre sanguinaire.
Et nos sœurs Afghanes… qu’on a laissées seules face aux Talibans qui ont pu reprendre le pouvoir en raison de l’incurie des dirigeants afghans et avec la complicité des occidentaux.
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Le peuple iranien se bat depuis plus de deux mois, les mains vides, face à des miliciens armés jusqu’aux dents. Mais d’où viennent les balles avec lesquelles on tire sur nos enfants ? La balle qui a percé la poitrine de Kian Piarfalak, 10 ans. De quel fabricant venait-elle ? Qui avait vendu au régime iranien, la cartouche de gaz qui a asphyxié la petite Hasti Narouyi qui n’avait que 7 ans ? Qui sont ces marchands de mort qui font commerce avec le corps de nos enfants ?
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Aujourd’hui, le combat du peuple iranien, cette révolution naissante qui prend de plus en plus d’ampleur, est un nouveau vent qui souffle sur la région. La résistance des ukrainiens face à l’armée russe, la lutte des syriens contre Bachar, et la résistance des afghans face aux talibans, c’est le même combat. Des peuples qui se battent contre la tyrannie. Comme les espagnols qui se sont levés contre le fascisme en 1936. La réussite de ses combats ne libèrera, pas juste les iraniens et les ukrainiens, les afghans et les syriens mais sera une victoire pour nous tous, et leur échec serait l’échec de l’idée même de la liberté, face à la volonté d’hégémonie de Poutine, face à la soif de pouvoir de Khamenei.
Alors, nous demandons… Non, nous exigeons du reste du monde, d’être là à nos côtés. De cesser de faire commerce avec le régime iranien, de cesser, pour une fois, de penser au nucléaire, qui n’est qu’un leurre, car nous savons pertinemment que la république islamique n’a qu’une idée : d’arriver à la bombe nucléaire. Nous demandons au monde libre, à vous, mais aussi à vos dirigeants, de soutenir les iraniens dans leur lutte pour anéantir cette dictature, une fois pour toute. ----- Femme vie liberté, Zhan Ziyan Azadi, Zan Zengedi Azadi
Rassemblement
porte royale Paris 27 novembre 2022
Veillé pour Kian Pirfalak place de la chatelet Dimanche 20 novembre
Les iranien·nes se soulèvent
Le 13 septembre 2022, Mahsa Jina Amini, jeune iranienne d’origine kurde est morte de suite des blessures qui lui ont été infligées par la police des moeurs. Son crime, le port non conforme du voile. Depuis, de nombreux iranien·nes sont descendu.e.s dans les rues pour marquer leur indignation. À travers ces manifestations, les iranien·nes demandent la fin du hijab obligatoire, la liberté d’expression et la fin des violences exercée par le gouvernement iranien. La répression de ce mouvement civique a déjà fait des dizaines de victimes civiles et des centaines de prisonniers. Détenus dont on ignore le sort, et qui sont en grave danger (torture, procès sommaire, peine de mort).
Communiqué de la marche de la solidarité avec l'Iran
Dimanche 2 Octobre 15h
Paris Place de la République
En Iran on dit que le nom de code de la révolte c’est son nom. Mahsa Jina Amini.
Jeune fille de 22 ans, tuée par la police des mœurs en Iran pour un bout de cheveux qui dépassait. En Iran on dit aussi "depuis qu’on a tué Mahsa, tout ne tient plus qu’à un cheveu".
Merci d’être ici à nos côtés pour apporter votre soutien à la révolte qui embrase l’Iran sous cette bannière commune "femme, vie liberté". Slogan kurde qui aujourd’hui, est devenu un cri de ralliement pour l’Iran tout entier.
Le Kurdistan iranien, région natale de Mahsa, s’est levé. Derrière elle, tout le pays a suivi dans un mouvement porté par la jeunesse, qui n’a pas de leader, pas de drapeau ; qui a dépassé les barrières ethniques et religieuses de l’Iran. Leurs demandes sont simples, elles sont également les nôtres : la fin de la dictature théocratique en Iran.
Les régimes totalitaires s’attaquent en premier à l’autonomie corporelle des femmes. La violence à laquelle elles sont sujettes est le marqueur de la violence de la société. En Iran les femmes veulent la fin du voile obligatoire, elles veulent la liberté de régir leurs corps, elles veulent aussi la liberté tout court. Les hommes se tiennent à leur côté. Si le peuple iranien est descendu dans la rue pour Mahsa, il y est resté aussi pour contester plus de 40 ans de violence à l’encontre de toutes les strates de la société, plus de 40 ans de douleur.
Le gouvernement iranien a quasiment coupé l’internet, voulant ainsi isoler le pays du reste du monde. Dans le noir le plus total, la répression bat son plein. Des villes Kurdes sont bombardées côté iranien et côté irakien, avec le peu d’information qui nous arrive il est impossible de prendre la mesure de la violence qui s’y déroule. Le nombre de morts s’élève à plus de 80, et des milliers de personnes ont été arrêtés. Il faudra tous nous battre pour la libération de ces prisonniers politiques qui sont en grave danger.
Face à une dictature, les rappels à l’ordre sont futiles. Nous demandons au gouvernement français et à la communauté européenne de cesser tout rapport diplomatique et négociation avec le gouvernement iranien tant que l’accès à l’internet n’a pas été rétabli. Tant que les prisonniers politiques n’ont pas été libérés. Tant qu’une commission d’enquête internationale indépendante n’a pas été formée pour investiguer la mort de Mahsa Jina Amini, et la répression du mouvement protestataire qui a suivi. L’Allemagne et l’Espagne ont toutes deux convoqué les ambassadeurs iraniens afin qu’ils répondent de la répression brutale des manifestants et des abus des droits humains en Iran. Il est temps que la France en fasse de même.
Merci d’être ici à nos côtés, notre combat pour la démocratie est aussi le vôtre.
Ensemble, soyons leur voix.
Femme Vie Liberté.
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